Le vent m'emportera ?

Vendredi. Un vent tiède et fort souffle sur Auray. Serge, un ami, m'appelle : "Ça te dit d'aller à la Côte Sauvage ? C'est le moment idéal !"

Vamos ! Nous voilà en route vers Quiberon ! Le ciel est gris, la pluie menace. Mais l'envie de voir l'océan déchaîné prend le dessus. 

Quelques dizaines de mètres sur un sentier côtier dans le calme.... avant la tempête !

Wouhouuuuu !!!!!! Quel spectacle ! Et quel bruit ! (Hum.... Je n'parle pas des p'tits cris qu'je pousse...) Les vagues déferlent et on attend les plus fortes qui vont s'éclater sur les rochers !

Serge, les mains dans les poches, ne vascille (presque) pas. Tandis que moi, je lutte pour ne pas m'envoler et j'agrippe mon appareil photo pour lui éviter le même sort. 

L'écume est crémeuse et les embruns nous rincent.

Ce qui est paradoxal, c'est que la violence de ces rouleaux qui se fracassent bruyamment est vivifiante et, en même temps, une sérénité m'envahit. Je suis émerveillée, en méditation contemplative...

L'Océan qui s'exprime avec une telle force, ça me déconnecte de la pression de la société. Ça me fait un bien fou ! Je respire !