Ca ressemble à un polar...
Voilà un livre qui vaut franchement le détour !
Les 664 pages de ce thriller-polar à l'américaine pourraient en effrayer plus d'un, mais une fois qu'on est dedans, on ne voit plus le temps passer...
Ce livre est extraordinaire ! Complexe sans être compliqué... J'veux dire par là qu'il est très bien écrit, très bien construit mais pas difficile à lire .
L'histoire : En 1975, une adolescente disparaît dans un bled du New Hampshire . 30 ans plus tard, on découvre son corps dans le jardin d'Harry Quebert . Pour lui, commence une descente aux enfers tant l'enquête l'accable . Mais un jeune écrivain, un de ses anciens élèves, croit en son innocence et décide de mener l'enquête . C'est là que commence le chassé-croisé des personnages du village et de leurs témoignages . Chacun y va de son interprétation et nous aussi, bien sûr !
On est en haleine jusqu'au bout parce que l'histoire est vachement bien ficelée . Et ça sent l'Amérique à plein nez ! Avec ses travers, son hypocrisie et son appât du gain . C'est bizarre parce que c'est un roman policier qui n'en a pas l'air : on suit la vie de plusieurs personnages, leurs amours, leurs déboires, leurs secrets... C'est, en fait, bien plus qu'un polar ! Et à chaque entrée de chapitre, il y a un conseil d'écrivain de Quebert à son ami-étudiant Goldman qui est le narrateur de l'histoire .
Bref, une lecture dont il ne faut pas se priver ! Que dis-je : un plaisir dont il serait dommage de se priver !!!
Le soleil est de retour...
Envie de poulet avec du curry et du lait de coco... Google, je tape les mots-clés . Et mes yeux tombent sur une recette de poulet antillais particulièrement alléchant ! Le soir même, Béné et moi, on passait à la dégustation .
Facile ! Oignon rouge, ail, gingembre frais et moulu.... Ca fristouille dans la cocotte.... Curry, tomates.... Ca fristouille toujours, quelques parfums en plus... Lait de coco, bouillon de volaille, banane... Ca bouillonne, ça bulle... Y a plus qu'à plonger le poulet préalablement roussi et on baisse le feu... Goûter après une demi-heure pour voir si c'est correctement épicé et pour assouvir sa gourmandise... Juste goûter, hein ! Si la tentation d'engloutir la moitié de la cocotte vous assaille, remettre vivement le couvercle et attaquer un oeuf en chocolat qui passerait par là !
Et quand tout a bien mijoté, après l'apéro, on dévore un morceau de soleil fort chaleureux ! C'est relevé et doux en même temps . Avec un vin blanc bien frais, c'est parfait ! Et là, vous n'êtes plus obligés de remettre le couvercle...
Oh les filles, oh les filles...
Retrouvailles... En général, ça veut dire : on a pris un sacré coup d'vieux ! Mais nooooooooooooooon, t'as pas changééééééééééé ! Ca nous fait quel âge, les filles ? Un p'tit resto ce WE parce que ça nous manquait...
Oui, oui, on s'est déjà revues plusieurs fois... Un p'tit resto, le mariage de l'une ou de l'autre, les 40 ans de Manu, un séjour à Venise avec Cath, un bon verre sur la place de Mons avec les anciens de l'école normale...
Mais nous quatre, c'est particulier ! Moi, je suis un peu l'trublion qui est arrivée après . Les trois autres ont fait leurs secondaires ensemble . J'ai rejoint le groupe pendant nos études d'instit . On a fait la bringue à l'internat (notre pionne était bien gentille, elle a souvent fermé les yeux... Ou alors, elle était vraiment miro et n'a jamais vu les bouteilles parfois cachées dans les armoires...), on a fait suer certains profs (aaaahhh, il était mignon, l'prof de sciences fraîchement sorti de l'unif !) et on a dévoré quelques pâtisseries sur le chemin de l'école !
Et quand on se retrouve, c'est comme si on n's'était jamais quittées . Y a juste que, oui, on prend de l'âge... mais, non, finalement, y a pas grand chose qui a changé . On a gardé le meilleur : nos souvenirs ! Et puis, on suit la vie de chacune, avec parfois des surprises... "Mais pourquoi tu ne nous as rien dit ?" . On n'est pas d'la génération Facebook, on n'étale pas notre vie, nos bobos... Même entre nous... Par pudeur sans doute... Parce qu'on a peur de"déranger"... Et pourtant...
Y a qu'un remède à tout ça : se voir plus souvent ! Notre amitié, c'est un cadeau d'la vie ! On n'va tout d'même pas bouder notre plaisir !!!
L'appel des Moines
On est le 4 avril et on frise la banquise !!! J'ai bien tenté de travailler un peu dehors, profitant des congés pour remettre un peu d'ordre dans le jardin, mais le vent fouette ! Ca fait deux heures que j'suis au chaud et j'suis toujours pas réchauffée, tabarouette ! (j'viens d'relire la série BD "Magasin général" de Loisel et Tripp ! J'vous en ai déjà parlé, ça s'passe au Québec dans les années 20 et c'est truffé de jolies expressions !)
Y a deux jours, j'disais à Béné : "J'n'écris plus jamais sur mon blog... J'n'ai rien à raconter..." Et puis, là, j'vais voir ce que j'ai raconté de mes vacances (quand il faisait chaud !!!) et... surprise : presque rien ! Oh la la, c'est épouvantable ! Mais, enfin, qu'est-ce que j'ai foutu ?
Ce soir, je replonge dans mes photos de Bretagne ! Sur quelle île suis-je allée vadrouiller l'été passé ?
L'île aux Moines ! Ma préférée !!! Pourquoi c'est ma préférée ? Je n'sais pas...
C'est une île très arborée et fleurie . Le village est magnifique avec toutes ses maisons en pierres ou blanches . Des p'tits cafés, des restos... Une île bien vivante ! Très proche du continent en plus : en une poignée de minutes, le bateau-navette nous y amène .
En 2008, on avait déjà exploré le sud de l'île . Cette année, on a découvert le nooooooooord ! Quittant les ruelles pour emprunter les sentiers côtiers, on retrouve la sérénité des îles bretonnes et le doux parfum des embruns ... Des voiliers amarrés, un parc à huîtres...
Et là, je suis partie dans mes rêveries... Un jour, je viendrai vivre ici... Parce que je m'y sens bien...
Cette île n'est ni trop grande ni trop petite, ni trop calme ni trop bruyante, pas trop isolée mais pas non plus dans le brouhaha du continent... C'est mon île de coeur !
