À l'abri des pins

Parmi les joies de l'automne, il y a la cueillette de champignons.

Invitation de Gaëtan : "Tu viens ramasser les champignons avec Thélo et moi ?" Ah ben, j'vais m'gêner !

Surtout que Gaëtan, il connaît tous les bons coins. Et des chanterelles jaunes, y en a à profusion dans les bois bretons !

Des connaisseurs des mêmes bons coins aussi d'ailleurs... Y a des traces de passage un peu partout dans les fourrés. Alors, on s'enfonce dans le bois, on écarte les fougères, on plonge les mains dans les amas d'aiguilles de pin. Au passage, on s'écorche à une ronce et on se pique aux orties mais... c'est tellement réjouissant quand on tombe sur un "nid" de champignons !

Et ça sent bon ! L'odeur est gourmande et fraîche !

Parfois, on se décourage parce qu'on ne trouve rien mais la perspective d'un savoureux risotto rebooste la recherche.

La cueillette est délicate. Certains sauvages, passés avant nous, ont arraché les chapeaux, laissant les pieds complets, pointés vers le ciel. Et pourtant, avec cette humidité automnale, c'est si facile de les sortir de terre sans les abîmer. 

Par contre, je n'utiliserai pas le mot "facile" pour la suite. Parce qu'après la récolte, y a le nettoyage au pinceau. Et vu la quantité ramenée, y en a pour des plombes ! Ceux-là, quand on va les cuisiner, on va les dé-gus-ter !

Et puis, on va en laisser quelques-uns se déshydrater pour pouvoir en profiter plus longtemps.

Alors, tentés ?